Il y a une délicieuse odeur de liberté en ville, bon, bien sûre que cela fait 5 ans que nous criions encore notre liberté, que nous autres aanglais, habitant de Londres, sommes heureux de pouvoir dire que la 'paix ' règne dans le monde. Il y a toujours cette guerre Froide entre notre beau pays et l'URSS mais qu'importe, nous autres hommes ne sommes pas réquisitionné pour aller à la guerre, sur le front. Et cela me réjouis...Je ne pourrais pas retourné de si tôt dans des tranchés. En France, alors que j'ai été soldat là-bas, j'y ai vu des choses horribles. Nous marchions sur nos congénères mort depuis plus d'une semaine, nous nous servions de leurs corps froid pour nous aider à traverser, parfois, le No Man's land, nous leurs faisions hommage en les enterrant quand nous le pouvions...Certains de mes amis sont morts, d'autres sont revenus de la guerre mais sont devenu fous...
Heureusement que les femmes et les enfants sont là pour remettre de la vie en nous. Nous avons retrouvé nos amis et nos famille, parfois un membre manque à l'appel mais nous sommes heureux quand même car il y a encore des sourires qui s'affiches dans nos chaumières. A Londres, la vie à reprit son cours. Les musiciens chantent à tous les coins de rues, les vendeurs à la sauvette demande à ce qu'on regarde sous leurs manteau et les enfants jouent dans les parcs. L'ombre de la guerre est moins présente au fil des années, on se reconstruit...
Les enfants vont à l'école et apprennent les exploits des hommes revenus de l'enfer, les femmes tombent de nouveaux enceinte et les hommes rentrés se marient à leur premiers amours ou à une rencontre faite à leur retour. Un amis a épousé l'infirmière qui l'a soigné alors qu'un éclat d'obus lui avait transpercé la chair.
Aujourd'hui, en cette année 1950, je suis heureux. Heureux de voir que les gens sont de nouveaux souriants et que la vie reprend son cours normale...A Londres, on respire la liberté, nous sommes tous soudés dans ce petit paradis.
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